Stéphane Abjean : « Un plaisir de recommencer »
Après plusieurs mois d’incertitude, l’Open de Brest est de retour. On imagine que c’est une grande joie ?
Oui ! C’est surtout une grande joie de redonner du plaisir aux gens, de recréer un évènement. Hormis avec le handball, c’est un des premiers gros événements sportifs à la Brest Arena. C’est une satisfaction et surtout un plaisir de recommencer, surtout lorsqu’on le fait dans les meilleures conditions possibles. On avait encore des interrogations jusqu’à il y a quelques semaines. On se demandait si l’on aurait des contraintes ou restrictions, mais on va pouvoir l’organiser à 100% de ses possibilités. On est plein d’envie de repartir à fond. La cerise sur le gâteau, c’est un plateau sportif vraiment exceptionnel.
C’est effectivement un très gros plateau avec notamment Richard Gasquet, Arthur Rinderknech, ou encore Pierre-Hugues Herbert. Est-il le plateau le plus impressionnant vu à l’Open de Brest ?
Sur le papier c’est le plus fort, c’est sûr. Avoir 32 joueurs entre la première et la 180ème place mondiale, c’est extraordinaire. Ils comptent parmi les meilleurs du monde. Il y a d’une part des Français connus, ce qui fait beaucoup de bien au tournoi, et au public : Richard Gasquet, Pierre-Hugues Herbert, ou même Hugo Gaston qui avait réalisé un exploit à Roland-Garros. D’autre part, après plusieurs éditions à Brest ayant vu naître Medvedev, Moutet, Tsitsipas, Khachanov ou Humbert, on a Brooksby, Nakashima et Rune, ça joue à un très très haut niveau. Nakashima vient d’ailleurs de battre Alex de Minaur à Anvers. Il y a vraiment un très gros niveau de tennis. Ces jeunes joueurs là deviendront de très grands joueurs.
On imagine ce plateau essentiel pour retrouver une bonne dynamique à l’Open Brest Crédit Agricole…
C’est essentiel pour que le public revienne en masse, c’est important. On garde des traces de ce sinistre qu’était le Covid-19. Je pense que les gens voudront revenir, les vacances scolaires permettent cela aussi. Il y aura beaucoup d’animations également dans l’espace public. Le fait de voir autant de grands noms programmés, je pense que c’est essentiel. On a toujours eu un peu de monde à Brest, et lorsqu’on a un nom qui sort un peu du lot, on a un public encore plus important.